Le coeur de mes recherches depuis 10 ans est l'étude de la biodiversité sauvage des plantes et des champignons comestibles. Je me concentre notamment sur les plantes pour la sécurité alimentaire, spontanées, vivaces ou de réserve.
J'étudie pour cela les relevés phytosciologiques des bases de données comme SOPHY, eVeg, CORINE biotope... avec des observations sur le terrain en Bourgogne. Un programme d'observation des champignons, poules, chevreuils, moutons, sangliers, abeilles, fourmis, crickets et sauterelles, limaces et escargots, fait également partie de cette recherche.
La phytosociologie appliquée à l'agriculture offre des perspectives nouvelles dans les associations de plantes et les successions des cultures par rapport aux conditions indigènes du terrain. Ces associations sont efficientes pour la permaculture, le maraîchage, l'horticulture, les pépinières, l'arboriculture, la sylviculture. Les cultures développent ainsi leur résilience en eau, en fertilisants, en nutriments et en immunité. La vie germe du sol.
Les expériences de compagnonnage physotocioslogique s'inspirent des patterns naturels des plantes sauvages et sub-spontanées. Je transpose les associations des plantes sauvages dans leur milieu naturel aux plantes cultivées, en les adaptant si nécessaire selon l'itinéraire de domestication qu'a vécu la plante, au cas par cas. Le but est de permettre à la plante cultivée de retrouver une biodiversité similaire à son milieu d'origine. Les associations sont souvent différentes du compagnonnage classique et parfois surprenantes. Il s'agit donc d'un autre itinéraire de culture.
La résilience d'une telle "agriculture" repose sur la bio-indication, la banque de graines du sol, l'efficience écologique des écosystèmes naturels et les corridors biologiques. Nous faisons confiance aux millions d'années d'évolution des plantes pour inspirer nos pratiques.
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